

Dans un petit village niché au cœur d'une forêt aux couleurs changeantes, vivait une jeune femme nommée Camille. Ses cheveux argentés, longs et soyeux, cascadaient sur ses épaules comme un ruisseau de lune. Camille était connue dans tout le village pour sa beauté mystérieuse et son amour profond pour les animaux, en particulier pour les chevaux.
Un matin d'automne, alors que les feuilles des arbres se paraient de teintes dorées et cuivrées, Camille décida de rendre visite à son amie la plus chère, Jasmijn, une jument noire aussi majestueuse que douce. Jasmijn était un animal exceptionnel, avec une crinière aussi sombre que la nuit et des yeux qui semblaient contenir tous les secrets de la forêt.
Camille enfila sa robe rouge étincelante, un cadeau de sa grand-mère, qui brillait comme des braises sous les rayons du soleil filtrant à travers les branches. Elle attacha une fleur rouge dans ses cheveux, un symbole de leur amitié inébranlable. Les fleurs rouges étaient rares dans cette partie de la forêt, et elles représentaient l'amour et la loyauté.
En arrivant à l'écurie, Camille fut accueillie par un hennissement joyeux. Jasmijn, sentant sa présence, avait déjà la tête sortie de son box, impatiente de la voir. Camille s'approcha doucement, caressant le museau velouté de Jasmijn.
— Bonjour, ma belle, murmura-t-elle. Aujourd'hui est un jour spécial.
Jasmijn inclina la tête, comme si elle comprenait chaque mot. Camille attacha délicatement une fleur rouge à la bride de Jasmijn, miroir de celle qu'elle portait dans ses cheveux. Elles étaient prêtes pour leur promenade matinale.
Ensemble, elles s'aventurèrent dans la forêt, là où les sentiers étaient tapissés de feuilles mortes et où l'air était parfumé de mousse et de bois humide. Les rayons du soleil perçaient la canopée, dessinant des motifs mouvants sur le sol forestier. Camille et Jasmijn avançaient en harmonie, leurs pas synchronisés comme s'ils ne faisaient qu'un.
Elles arrivèrent bientôt près d'une clairière secrète, un endroit que Camille avait découvert enfant et qu'elle considérait comme son refuge. Au centre de la clairière se trouvait un petit étang, ses eaux cristallines reflétant le ciel bleu et les nuages cotonneux. C'était un lieu magique, où le temps semblait s'arrêter.
Camille descendit de Jasmijn et s'assit au bord de l'étang, les pieds effleurant l'eau fraîche. Jasmijn brouta paisiblement l'herbe tendre, tout en gardant un œil sur son amie. Camille ferma les yeux, écoutant les sons de la forêt : le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles, le murmure de l'eau.
— Jasmijn, dit-elle doucement, je me sens si heureuse ici avec toi. C'est comme si tout était parfait.
Jasmijn leva la tête et hennit doucement, comme pour lui répondre. Camille sourit, le cœur léger. Elle savait que peu importe ce que l'avenir leur réservait, elles affronteraient tout ensemble.
Alors que le soleil commençait à descendre, teintant le ciel de nuances de rose et d'or, Camille et Jasmijn prirent le chemin du retour. La forêt semblait les envelopper dans une étreinte chaleureuse, comme pour leur dire au revoir jusqu'au lendemain.
De retour à l'écurie, Camille enleva délicatement la fleur de la bride de Jasmijn et la plaça dans ses cheveux à côté de la sienne.
— Merci pour cette journée merveilleuse, Jasmijn, murmura-t-elle en caressant une dernière fois le museau de la jument.
Jasmijn inclina la tête, ses yeux brillant de bonheur. Elles savaient toutes les deux que leur amitié était un trésor rare, une lumière qui brillait même dans les moments les plus sombres.
Et ainsi, sous le ciel étoilé de l'automne, Camille et Jasmijn se dirent au revoir, leurs cœurs unis pour toujours dans cette forêt enchantée.
FIN
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Dans une grande ville enveloppée de brume, où les réverbères projettent une lueur dorée sur les pavés humides, Lana se tenait la sur le quai de la gare, une valise en cuir usé à la main. Autour d'elle, le monde semblait s'être arrêté, comme si le temps lui-même avait décidé de faire une pause. Elle tenait fermement la poignée de sa valise, un héritage de sa grand-mère, qui avait parcouru le monde bien avant elle. Ses cheveux, soigneusement coiffés en un chignon élégant, étaient ornés de quelques mèches rebelles qui encadraient son visage déterminé.
Lana était une artiste, une rêveuse dont les toiles donnaient vie à des mondes fantastiques. Autour d'elle, sur le quai presque désert, étaient disposés trois de ses tableaux préférés, chacun racontant une histoire unique. Chacune d'elles représentait un personnage énigmatique, comme si elle avait capturé l'essence même de l'âme humaine, au-delà des apparences.
Le premier tableau, encadré dans un cadre doré, montrait un visage aux yeux couverts par un masque mécanique, des engrenages tournant lentement, comme pour rappeler le passage inexorable du temps. Son regard perçant semblant suivre les passagers pressés.
Le deuxième tableau montrait une personne avec des lunettes à vision nocturne, un sourire mystérieux aux lèvres. Le troisième, le plus imposant, était un autoportrait de Lana elle-même, mais dans un monde parallèle où elle régnait en tant que reine des engins à vapeur.
La gare était calme, le train n'était pas encore en vue. Lana regarda sa montre à gousset, un héritage de son grand-père, et soupira. Elle avait quitté sa ville natale pour la première fois, en quête d'inspiration et de nouvelles aventures. Les tableaux étaient sa compagnie, ses amis silencieux qui lui rappelaient d'où elle venait et ce qu'elle était capable de créer.
Un vent léger souffla, faisant frémir les toiles. Lana sourit, imaginant que ses créations lui chuchotaient des encouragements. Elle ferma les yeux un instant, se remémorant les longues nuits passées à peindre, les pinceaux dans une main, une tasse de thé fumant dans l'autre. Ces tableaux étaient plus que de simples œuvres d'art ; ils étaient des morceaux de son âme, des fragments de son imagination débordante.
Soudain, un sifflement lointain brisa le silence. Le train approchait, sa silhouette imposante se découpant dans la brume. Lana sentit son cœur battre plus vite. Elle ramassa ses pinceaux et ses tubes de peinture éparpillés, les rangeant soigneusement dans sa valise. Elle jeta un dernier regard à ses tableaux, comme pour leur dire au revoir.
Alors que le train s'arrêtait dans un grincement de freins, Lana prit une profonde inspiration. Elle était prête. Prête à embarquer pour une nouvelle aventure, prête à découvrir de nouveaux horizons, prête à peindre de nouvelles histoires. Avec un dernier sourire à ses toiles, elle monta dans le train, emportant avec elle ses rêves et son imagination sans limites.
FIN
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Dans un petit village niché au cœur des montagnes enneigées, il y avait une jeune femme nommée Éloïse. Elle était connue dans tout le village pour sa beauté et sa gentillesse, mais surtout pour sa passion pour Noël. Chaque année, elle transformait sa maison en un véritable paradis de Noël, décorant chaque recoin avec amour et soin.
Cette année-là, Éloïse avait décidé de créer une scène de Noël particulièrement magique. Elle avait passé des semaines à préparer des décorations faites main, des guirlandes scintillantes et des bougies parfumées. Mais ce qui rendait cette année spéciale, c'étaient les trois rennes en osier qu'elle avait fabriqués elle-même. Elle les avait nommés Étoile, Lueur et Joyeux, et ils trônaient fièrement dans son salon, entourés de guirlandes et de lumières scintillantes.
Un soir de décembre, alors que la neige tombait doucement à l'extérieur, Éloïse s'installa près de la cheminée, vêtue d'une magnifique robe de Noël rouge et blanc, avec une couronne de sapin et de baies sur la tête. Elle avait allumé une bougie rouge qui répandait une douce lueur dans la pièce, créant une atmosphère chaleureuse et accueillante.
Alors qu'elle contemplait les rennes en osier, elle eut une idée. Et si elle pouvait leur donner vie, ne serait-ce que pour une nuit ? Elle ferma les yeux et fit un vœu, espérant de tout son cœur que la magie de Noël exaucerait son souhait.
Soudain, un vent léger souffla à travers la cheminée, faisant danser les flammes et scintiller les guirlandes. Éloïse ouvrit les yeux et, à sa grande surprise, elle vit Étoile, Lueur et Joyeux bouger et prendre vie. Ils se tournèrent vers elle, leurs yeux brillants de joie et de gratitude.
"Merci de nous avoir donnés vie, Éloïse," dit Étoile, le plus grand des trois rennes. "Nous sommes ici pour t'emmener dans un voyage magique à travers les étoiles."
Éloïse, émerveillée, monta sur le dos d'Étoile, tandis que Lueur et Joyeux se plaçaient de chaque côté. Ensemble, ils s'envolèrent par la cheminée, dans le ciel étoilé de la nuit de Noël. Ils survolèrent les montagnes enneigées, les forêts scintillantes et les villages endormis, répandant la magie et la joie de Noël partout où ils passaient.
Ce fut une nuit inoubliable, remplie de rires, de chants et de moments magiques. Éloïse réalisa que la véritable magie de Noël résidait dans l'amour, la générosité et la croyance en la magie. Et cette nuit-là, elle devint une légende dans son village, la jeune femme qui avait volé avec les rennes de Noël.
Depuis ce jour, chaque année, Éloïse continuait à décorer sa maison avec amour, espérant revivre la magie de cette nuit extraordinaire. Et qui sait, peut-être qu'un jour, Étoile, Lueur et Joyeux reviendront pour un autre voyage magique à travers les étoiles.
FIN
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